Prestidigitateur ou sorcier ?
Aujourd'hui, je vous propose une petite BD de fiction (sans aucun rapport avec le monde réel, bien sûr), adaptée de ma dernière chronique radio, dont le podcast sera bientôt disponible.
Prestidigitateur ou sorcier ?
📜 Notre histoire se passe dans un étrange pays lointain. Un pays qui, depuis de nombreuses années, est cerné par un gigantesque incendie.
📜 Cassandre, ce genre de réflexion, ça l'agace, parce que la science, elle connaît ! Et la science, elle a déjà trouvé la solution à cet incendie :
📜 C'est dans cet étrange pays que débarque, un jour, un étrange magicien…
📜 Cassandre, devant cet engouement général, est sceptique :
📜 Comme d'habitude, Cassandre a du mal à convaincre les gens de la différence de taille entre les deux…
📜 Décidée à démasquer cet imposteur de Gipiti, Cassandre mène son enquête… et la réalité est encore pire qu'elle ne l'imaginait.
📜 Plus Cassandre fouille, plus elle met au jour les turpitudes de Charles Gipiti…
📜 Cette fois, Cassandre n'en peut plus et explose :
📜 Rien à faire… les magiciens se multiplient, soulèvent des financements délirants, on en met partout : dans les écoles, les transports, les bureaux… qu'on en veuille ou pas, impossible d'y échapper.
📜 Le temps passe. Cassandre ne convainc personne. Les magiciens continuent à détrousser l'intégralité de la société aussi longtemps que possible, avec des illusions toujours plus réussies. Jusqu'à ce jour où…
📜 La réalité saute alors crument aux yeux de toutes et tous : aucune solution n'a été trouvée par la « magie »… parce qu'aucune solution n'était compatible avec la poursuite des activités des prestidigitateurs.
FIN.
Oui, c'est violent comme fin.
C'est ce que les anglophones appellent un cautionary tale, un récit de mise en garde.
Parce que si d'aventure, des prestidigitateurs de pacotille venaient se prendre pour des sorciers chez nous, en pillant des élevages pour faire apparaître leurs lapins, et en alimentant un gigantesque incendie en faisant mine de lutter contre…
Ce serait peut-être plutôt eux qu'il faudrait foutre au feu, avant qu'il ne soit trop tard.