Beaucoup de bruit pour… tout
Pour ce second article de vulgarisation, éloignons un peu du seul domaine de l’informatique pour parler d’un phénomène qui touche à peu près toutes les sciences appliquées : le bruit. Le sujet étant relativement vaste, ceci n’est qu’une introduction. D’autres articles complémentaires viendront peut-être plus tard.
Beaucoup de bruit pour… tout
Si je vous dis « bruit », la première chose qui doit vous venir à l'esprit, c'est ça :
Mais en fait…
C'est quoi, le bruit ?
Oui et non. En fait ce n'est pas nécessairement un son (mais on y reviendra).
C'est effectivement quelque chose qui dérange…
Ou plutôt, quelque chose qui ne nous intéresse pas.
Ce qui nous intéresse, par opposition, on appelle ça un signal :
Et selon la force du signal, un même bruit peut être plus ou moins dérangeant :
On parle donc de rapport signal sur bruit, une grandeur qui mesure la force d'un bruit relativement au signal.
Qu'est-ce que le bruit, alors ?
C'est ce que l'on ignore volontairement pour retrouver l'information qui nous intéresse.
(Non, cet article n'est pas sponsorisé, mais je signale à Signal – haha – que s'ils veulent m'envoyer du pognon, les liens sont en bas de l'article. Merci.)
Un bruit peut donc se manifester ailleurs que dans un son. Pensez par exemple à ce que l'on appelle des parasites sur une télé mal réglée.
En fait, on peut même parler de bruit dès lors que l'on cherche une information.
Ce qui ne nous intéresse pas, c'est du bruit !
Exemple d'un célèbre site ferroviaire français au rapport signal sur bruit très faible et dont je vous laisse le soin de trouver le nom (indice : ce n'est pas Capitaine Train).
(Non je ne suis pas plus sponsorisé par Capitaine Train.)
Pour finir, remarquons qu'il existe des cas où un bruit est isolé et où il ne perturbe aucun signal, aucune information :
🛈 Si vous avez aimé cet article, vous pouvez le retrouver dans le livre Grise Bouille, Tome I.