Chat & tartine debunked
J’en avais déjà parlé sur le Geektionnerd, mais comme je vois systématiquement cette blague racontée avec cette erreur, je me devais d’en faire un article un peu plus élaboré.
Pour mémoire, je parle de ce genre de blague.
Chat & tartine debunked
💡 Vous connaissez sans doute cette blague basée sur ces deux adages populaires pris au sens propre :
▶️ La blague consiste en général à prétendre que si on attache une tartine sur le dos d'un chat (côté beurré/confituré vers l'extérieur), alors l'ensemble {chat + tartine} ne peut toucher le sol et doit donc tourner indéfiniment.
Sauf que c'est complètement con.
Non non !
Je comprends ce que la blague veut dire… mais il y a une erreur DANS la blague.
▶️ En effet, si j'attache la tartine sur le dos de l'animal, voilà ce qu'il se passe lorsque je le lâche.
Bah oui, le chat retombe sur ses pattes.
On l'a dit. Genre, dès le début.
La tartine, elle n'est pas tombée du tout, donc aucun problème à signaler.
⚠️ Notez que si on avait lâché le chat côté tartine, selon les deux principes exposés au début, il aurait fait un demi-tour et serait également retombé sur ses pattes.
(La tartine aurait éventuellement pu se poser puisqu'elle était bien côté beurré, mais le dos du chat aurait sans doute touché le sol pendant le processus, donc c'est non.)
Pourquoi l'ensemble se metterait-il donc à tourner ?!
⚠️ Bien sûr, les plus perspicaces auront noté que pour que la blague fonctionne, il aurait fallu attacher la tartine AU NIVEAU DES PATTES de l'animal, côté beurré VERS L'INTÉRIEUR !
Ainsi, lorsque l'animal a les pattes vers le bas, impossible qu'il se pose puisque la règle de la tartine serait violée :
Et lorsque l'animal est dans une autre position, impossible qu'il se pose puisque la règle du chat serait violée :
▶️ Et donc, là, ça marche : le chat peut se mettre à tourner indéfiniment puisqu'aucune position ne lui permet de retomber.
Voilà. C'était ma BD psychorigide de la blague.
Merci de votre attention.
🛈 Si vous avez aimé cet article, vous pouvez le retrouver dans le livre Grise Bouille, Tome III.