Le Temps des cerises
Aujourd’hui, c’est le 18 mars, l’anniversaire du soulèvement de 1871 qui marque le début de la Commune de Paris. Pour l’occasion, je vous livre cette version ré-arrangée de la chanson Le Temps des cerises qui reste toujours associée à cette période de l’histoire… et qui, dans le contexte actuel, peut aussi être un simple chant d’espoir pour des jours meilleurs.
Et vive la Commune ! Même confinée…
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux, du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Sifflera bien mieux le merle moqueur !
Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l’on s’en va deux, cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles…
Cerises d’amour aux roses pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang…
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant !
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d’amour,
Évitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour…
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des peines d’amour !
J’aimerai toujours le temps des cerises :
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte !
Et dame Fortune, en m’étant offerte,
Ne pourra jamais calmer ma douleur…
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que j’en garde au cœur !