Spleen IV – La revanche
Petit article de vacances pour vous détendre, vous qui êtes coincés dans les bouchons (et en même temps je vous déconseille de lire le blog en conduisant, mais après vous faites comme vous le sentez).
Spleen IV – La revanche
💡 Un peu de poésie dans ce monde de connards.
Le texte est écrit par un auteur un peu obscur, un petit nouveau dans le métier mais qui s'est déjà fait une certaine réputation et une solide base de fans, un certain Charles Baudelaire.
Et les illustrations sont de bibi (imaginez l'honneur pour le type qui a écrit le texte et dont je parlais au-dessus).
Ça s'appelle « Spleen IV ».
Alors bon, j'ai pas vu les trois premiers, mais d'après la bande-annonce, ça m'avait pas l'air hyper-intellectuel, du coup ça devrait passer.
Après tout est-ce que t'as vraiment besoin d'avoir vu les 6 premiers Fast & Furious pour apprécier le septième ?
Bref.
Mettez-vous en condition, poésie, émotion, tout ça, on prend un air inspiré et on récite :
📜 Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
📜 Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
📜 Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
(Là j'avais oublié le début de la phrase, du coup j'étais pas sûr de qui versait le jour, entre le ciel, l'esprit et l'horizon. Alors dans le doute, c'est moi qui le verse. Non mais.)
📜 Quand la terre est changée en un cachot humide,
📜 Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
📜 Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
📜 Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
📜 Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
✷ Langue des Signes Arachnide.
📜 Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
📜 Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
📜 Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
📜 - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme;
📜 l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Voilà, c'est tout.
Eh béh, c'était spécial. Moi j'ai pas tout compris au scénar.
Un peu confus, trop de personnages assez mal exploités. Et le deus ex-machina avec l'apparition surprise de l'Angoisse à la fin, un peu facile.
🛈 Si vous avez aimé cet article, vous pouvez le retrouver dans le livre Grise Bouille, Tome II.