Bourgeoisie fascisée
C'est le dernier épisode pitoyable en date de la « crise politique » en cours : Bruno Retailleau, ex- (ou pas ex-, on ne sait plus très bien) Ministre de l'Intérieur, appelle clairement à voter pour le RN lors de législatives partielles dans le Tarn-et-Garonne où le RN se retrouve face au PS (« pas une voix pour la gauche »1, c'est plutôt limpide).
Quiconque éprouverait de la surprise face à une telle situation aurait la mémoire courte : malgré toutes les idioties qu'on nous martèle sur « les zextrêmes » qui se rejoignent, cela fait en réalité des décennies que ce sont régulièrement les droites – extrêmes ou « modérées » – qui se rejoignent. Depuis l'alliance de Jean-Claude Gaudin de l'UDF (parti de « centre-droit » – LOL) au FN en 19862, jusqu'à l'élection récente à la vice-présidence des députés RN Sébastien Chenu et Hélène Laporte grâce aux voix des macronistes et de la droite3. Mais j'ai déjà produit une BD sur le sujet, je ne vais donc pas me répéter ici et je vous invite à la (re)lire.
Cette déclaration n'est donc qu'une énième manifestation de la compatibilité assumée entre droite et extrême droite, compatibilité qui n'a jamais semblé poser problème à grand-monde… et qui s'étend évidemment au parti d'Emmanuel Macron, au cas où certains auraient encore l'idée farfelue de le classer ailleurs qu'à droite. Le même Macron qui, et c'est maintenant assez bien documenté, cherchait à mettre le RN au pouvoir en dissolvant l'Assemblée nationale en juin 20244.
D'où l'embarras très visible du président lorsque c'est le bloc de gauche qui obtient la majorité à l'assemblée. Une majorité certes relative, mais il semblait couler de source pour l'intégralité des grands médias que Jordan Bardella serait Premier ministre si le RN se plaçait en tête, quand bien même le RN n'aurait qu'une majorité relative également : pourquoi cette logique s'écroule-t-elle soudain lorsque c'est à la gauche qu'il faut l'appliquer ?
Eh bien tout simplement parce que la bourgeoisie s'est à ce point radicalisée qu'il est devenu hors de question de céder un pouce à la moindre mesure qui irait à l'encontre de l'ordre capitaliste néolibéral – et Dieu sait que ce « bloc de gauche » qu'était le Nouveau Front Populaire n'avait rien de franchement radical…
Que Bernard Arnault puisse, sans provoquer d'éclats de rire, venir taxer l'économiste Gabriel Zucman de « militant d'extrême gauche » parce qu'il propose une taxe de 2 % sur les très hauts patrimoines, cela montre à quel point la boussole gauche-droite est complètement pétée : une taxe à 2 %, c'est tout au plus une mesurette gentiment centriste… l'extrême gauche, cher Bernard, elle ne demande pas poliment 2 %, elle vous exproprie entièrement et sans compensation.
Mais qu'on ne s'y trompe pas, cette généralisation du qualificatif « extrême gauche » à n'importe quelle idée en dehors du champ libéral n'a qu'un seul but : constituer un bloc bourgeois indéboulonnable allant du macronisme au RN.
Lorsque Laurent Wauquiez déclare à l'Assemblée que « l'extrême gauche est le premier danger politique de notre pays »5, tout le monde doit bien comprendre qu'il ne fait pas référence aux 0,56 % de Lutte Ouvrière à la dernière présidentielle : il désigne la gauche dans son ensemble (avec LFI comme épouvantail principal, mais on le voit aujourd'hui, même les sociaux-traîtres du PS ne sont même plus assez modérés pour la droite).
Au risque de me répéter, tout cela n'a rien de surprenant quand on prend du recul sur l'évolution de la radicalité des classes possédant les pouvoirs politiques, médiatiques et les moyens de productions – ce qu'on appelle couramment « la bourgeoisie », au sens marxiste du terme. C'était déjà clair à l'issue des législatives de l'été 2024, que je commentais pour ma part ainsi :
Le système capitaliste s'est à ce point radicalisé que tout pas de côté, toute opposition même mollassonne à TINA6, tout cela est perçu comme un acte irresponsable, à la limite du terrorisme.
Partant de ces constats, ne reste qu'une alternative : une alliance allant de la macronie au RN, tout simplement.
(...)
À partir du moment où l'on intègre le parti macroniste dans la droite – ce qu'au regard des actes, encore une fois, nous pouvons objectivement faire –, il n'y aurait de même rien, mais alors RIEN d'étonnant à voir naître une alliance de ce parti avec le RN. C'est vieux comme « plutôt Hitler que le Front Populaire ». Lordon ne dit pas mieux lorsqu'il explique que « le capital ne se connaît aucun ennemi à droite, aussi loin qu’on aille à droite »8.
Force est de constater que la suite n'aura fait que confirmer tout cela : le RN, depuis un an, s'est imposé comme un allié du bloc de droite, et a voté 90 % des projets de loi présentés par le gouvernement7. Les gogos qui continuent de voter RN parce qu'il serait soi-disant « anti-système » devraient nous expliquer de quel système il s'agit. Le RN est le bras armé du système.
Comme toujours, le fascisme est le dernier refuge du capitalisme : ce n'est que par un concours de circonstances heureux que nos sociétés occidentales ont pu s'organiser de manière (plus ou moins) démocratique jusqu'à maintenant. Les fameuses « démocraties libérales » n'ont tenu que parce que l'amélioration progressive du confort matériel par la croissance économique a permis l'assentiment passif des classes prolétaires – encore une fois, au sens marxiste du terme (les classes qui vivent de leur travail, et non de leur capital).
Mais dès lors que leur qualité de vie se décorrèle de la croissance, les classes prolétaires plongent et cessent donc de consentir à l'ordre capitaliste, et c'est alors que les « démocraties » libérales montrent l'étendu de ce qu'elles ont de démocratique. Dans « démocratie libérale », le mot « démocratie » est accessoire, et la fascisation du bloc bourgeois en vue de la défense autoritaire envers et contre tout de l'ordre capitaliste est déjà bien entamée. C'est bien connu : ce n'est qu'en tirant sur la laisse qu'on se rend compte de son existence.
Les choses sont donc maintenant posées : même si nous gagnons les élections, même si nous utilisons gentiment tous les canaux d'expression officiels (coucou la pétition contre la loi Duplomb9), le bloc bourgeois ne cédera pas un pouce de pouvoir. D'où le déni de démocratie depuis un an, d'où les gouvernements invariablement de droite, avec LR qui semble faire la pluie et le beau temps malgré son score ridicule de 6 % aux législatives.
La construction d'un narratif sans aucun fondement où l'extrême gauche serait le danger principal n'a rien à envier aux méthodes d'un Donald Trump qui déclare les antifas comme « organisation terroriste ». C'est cette parfaite sécession d'avec le réel qui permet à Nicolas Sarkozy d'aller parader sur les plateaux télé en clamant que sa condamnation dans l'affaire des financements libyens relève de la « haine » d'une justice rouge en collusion avec Mediapart, « officine de gauche ». D'affirmer, en contradiction totale avec la véracité des faits que le dossier est vide, que tout repose sur un faux de Mediapart10, qu'il s'agit d'une atteinte à l'État de Droit… quand cette condamnation devrait en fait nous rassurer sur le fonctionnement même de notre État de Droit (où même un Président de la République doit répondre de ses actes quand il enfreint la loi).
Un ancien Président de la République, garant des institutions, qui se permet de jeter ainsi l'opprobre sur l'appareil judiciaire pour servir ses intérêts personnels, devrait être immédiatement conspué par quiconque aurait deux ronds de sens civique, et ce peu importe ce qu'on pense de l'affaire Sarkozy-Kadhafi.
Voir des journalistes se déshonorer les uns après les autres en reprenant au contraire en chœur ses éléments de langage au lieu de faire leur boulot d'information (et donc de présenter la réalité des faits à l'origine de cette condamnation) devrait nous alarmer sur le niveau de compromission de notre classe médiatique avec la post-vérité. Une démonstration éclatante qu'aucun de ces braves gens toujours attachés à l'exemplarité de la justice, à la tolérance zéro, n'a en fait pas la moindre once de moralité. Tous ne défendent, en définitive, que leurs intérêts de classe : un Président de la République est par essence vertueux dans leur schéma de pensée. Qu'il puisse être inquiété pour ses agissements relève d'un crime de lèse-majesté impardonnable, et ce, peu importent ses agissements.
Car dans les faits avérés cités dans le jugement du tribunal, on parle tout de même de négociations entamées avec un terroriste responsable de la mort de 170 personnes11 dans l'optique de faire financer une campagne par l'argent d'une dictature. En cela, le record d'indécence a été explosé par Christian Estrosi, qui a annoncé souhaiter donner le nom de Sarkozy au parvis du futur Hôtel des polices12 de Nice. Personne ne lui a demandé si, dans l'hypothèse où un futur candidat à la présidentielle irait négocier avec les commanditaires de l'attentat de la Promenade des Anglais de 2016 pour financer sa campagne, ce candidat aurait droit à son avenue à Nice.
Le fait qu'un ancien Président ait mené sa carrière en faisant aussi peu de cas du Code pénal (et du plus élémentaire sens éthique au passage), voilà ce qui devrait scandaliser les plateaux télé s'ils n'étaient pas contaminés par cette désespérante trumpisation. C'est encore Fabrice Arfi qui en parle le mieux sur BFMTV, non sans un énervement bien compréhensible : que la serpillière usurpant le titre de « journaliste » en face de lui se permette de conclure en qualifiant le rappel des faits de Fabrice Arfi « d'opinion » est symptomatique du mal qui ronge notre bourgeoisie.
Hannah Arendt, politologue connue pour ses travaux sur le totalitarisme, l'expliquait très bien :
Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien (...). Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez
Dans le cas de l'affaire Sarkozy comme dans le cas de la « menace » de l'extrême gauche, on en revient à un des fondements mêmes de la fascisation : seuls importent les faits qui vont dans le sens du régime, les autres seront relégués au niveau d'importance de « simples opinions ». S'il pleut et que vous vendez de la crème solaire, il vous suffit donc de faire débattre 4 personnes qui disent qu'il fait beau et 1 seule qui daigne regarder par la fenêtre, et vous avez gagné13.
Sarkozy peut donc être factuellement un délinquant (condamné définitivement dans l'affaire Bismuth) et continuer d'être appelé un « homme intègre » par l'ensemble de la classe bourgeoise médiatique : le rappel de la réalité n'est qu'une opinion.
Et le débat d'opinion, c'est bien pratique pour la bourgeoisie, car ça n'engage à rien : on se rappellera, en se tapant un bon coup sur les cuisses, du Grand débat national14, des Cahiers de doléances15 des gilets jaunes ou encore de la Convention citoyenne sur le climat16 (et ses jokers). Le débat selon la bourgeoisie : on prévoit un truc, on discute, et ensuite, on fait ce qu'on avait prévu.
Le débat d'opinion étant à ce point devenu l'alpha et l'oméga de notre bourgeoisie fascisée qu'elle peut tranquillement rendre hommage à une ordure comme Charlie Kirk au motif que celui-ci serait un grand « débatteur » flingué pour ses idées (par un type encore plus sociopathe que lui d'ailleurs). Un chroniqueur peut, sans cligner des yeux, lancer des « je suis Charlie Kirk » sur France Culture17, une comparaison d'une rare dégueulasserie quand on sait que Kirk avait bien plus en commun avec les assassins de l'attentat de Charlie Hebdo qu'avec leurs victimes.
Charlie Kirk, il faut donc le rappeler, était un salopard qui étalait ses théories racistes, sexistes et homophobes en boucle sur internet, évoquant tranquillement la lapidation des homosexuels, le rétablissement de condamnations à mort publiques (auquel il faudrait évidemment amener des enfants), s'inquiétant de voir des pilotes noirs dans les avions, et j'en passe. Le fait qu'il se fasse flinguer après avoir expliqué que les enfants morts dans les fusillades scolaires étaient des dommages collatéraux acceptables pour protéger le second amendement est une simple démonstration de ce qu'on dit dans son pays : fuck around and find out18.
Le fait que nous soyons, nous, contre la libre circulation des armes, et contre le fait de pouvoir buter des gens sur les campus (contrairement à Kirk), ne devrait pas nous empêcher de rappeler que Charlie Kirk était une raclure et que l'humanité se porte bien mieux sans lui. Personnellement, j'ai repris deux fois des moules.
Mais non, pour la bourgeoisie fascisée, qui ne s'était pas beaucoup attristée du meurtre de l'assassinat de Melissa Hortman, élue démocrate, quelques semaines plus tôt21, Kirk mérite les hommages puisqu'il acceptait le débat (avec les gens moins préparés que lui et en coupant les passages où il était mis en difficulté au montage, mais ne nous attardons pas sur des détails). S'il y a un privilège réservé aux classes bourgeoises, c'est bien celui de considérer le débat comme une charmante activité dénuée de toute conséquence. Les gens qui vivent dans leurs chairs les conséquences de la libération de la parole raciste auront une autre appréciation de la notion. « Oui mais Kirk n'avait pas directement de sang sur les mains » : la belle affaire ! Le présentateur de Fox News qui préconise l'euthanasie l'assassinat des SDF19 n'a sans doute jamais levé la main sur personne, mais les fusillades de masse qui ont suivi dans des camps de SDF étaient bien réelles20.
Joseph Goebbels non plus n'avait sans doute pas directement de sang sur les mains. Nul doute que la bourgeoisie fascisée actuelle aurait encensé ce grand polémiste. Non, ce n'est pas un point Godwin : quelle digue doit donc encore sauter pour que nous puissions appeler un chat un chat ? Aux États-Unis toujours, un millier de personnes ont « disparu » des registres de l'ICE22 (la police de l'immigration qui rafle à tout-va depuis le début du deuxième mandat de Trump). Faut-il attendre les camps d'extermination pour s'alarmer ? Attendre qu'il soit trop tard, en somme ?
De notre côté de l'Atlantique, l'envoi d'un colis piégé à un député de gauche23 (et à une présentatrice et une humoriste) ne fait pas grand bruit ; les croix gammées taguées par un collégien qui finit par poignarder sa prof non plus24 ; et le terrorisme d'extrême droite peut continuer de monter en puissance sans émouvoir grand-monde, pendant que la petite classe médiatique continue de hurler à la menace de l'ultra-gauche qui n'a pourtant pas grand pouvoir en ce pays25.
Pourtant, et contre toute attente, la population française est dans les faits de plus en plus tolérante, et en particulier les jeunes générations, comme le montre le dernier rapport de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH)26. D'ailleurs, les explosions annoncées des scores du RN ont de plus en plus des airs d'une prophétie que notre bourgeoisie voudrait autoréalisatrice.
Non, la fascisation ne vient pas « d'en bas », des petits prolos blancs racistes dans leurs campagnes. Même aux États-Unis, on voit des gens s'unir, lutter et s'organiser pour protéger les immigrés de l'ICE27. Je ne prétends pas par là que le racisme n'est pas durement implanté dans nos sociétés occidentales, ça se saurait… je veux dire que sans carburant, ce racisme ne serait que des braises : la classe qui balance des seaux de kérosène dessus, c'est celle qui a les moyens économiques et les leviers médiatiques pour le faire, et elle ne s'en prive pas.
La fascisation vient avant tout d'une stratégie claire et nette des classes dominantes, de cette fameuse bourgeoisie fascisée, encore une fois par réflexe de protection de leurs propres intérêts de possédants, l'extrême droite ayant le bon goût de ne pas remettre en cause les mécanismes d'accumulation de capital. La fascisation vient de ces Vincent Bolloré qui rachètent des titres de presse à tour de bras pour les mettre au service de la désinformation d'extrême droite ; de ces Pierre-Édouard Stérin et leurs projets Périclès28 qui visent à faire triompher l'idéologie d'extrême droite à coup de millions.
À cet égard, il est même plutôt surprenant que la France n'ait pas déjà basculé dans le fascisme le plus total, que malgré la post-vérité assénée en boucle à la télé, malgré le matraquage, la tolérance soit plutôt en augmentation, et que la gauche ait arraché une majorité (certes insuffisante) aux dernières législatives. Si le RN finit par atteindre le pouvoir, ce sera de guerre lasse, au terme d'une campagne médiatique intense qui a commencé depuis de nombreuses années déjà, avec l'appui des blocs de droites, et en ayant épuisé le corps électoral et défoncé tous les contre-pouvoirs de la république. Nul besoin pour le RN de gagner des élections : comme en 1933 en Allemagne, il lui suffira d'attendre que la « droite de gouvernement » lui cède avec joie les clefs du pouvoir, avec l'approbation de l'ensemble des classes bourgeoises (médiatiques, politiques, etc.).
Et c'est bien pour ça qu'il faut documenter ce qui se passe, rappeler qui a le pouvoir dans ce pays, qui détient l'appareil médiatique, et dans quel but il est utilisé. J'ignore si nous pourrons éviter une période fasciste à moyen terme, mais je sais que si nous avons la chance d'en sortir, il est une réalité qu'il faudra rappeler au prochain Nuremberg : cette bourgeoisie française, ces braves gens propres sur eux, toute cette classe avait les leviers en main, et elle savait parfaitement ce qu'elle faisait. Elle a vu le fascisme arriver, elle lui a ouvert la porte et déroulé le tapis rouge, envers et contre le reste de la population.
Nous ne l'oublierons pas. Et ces gens-là devront répondre de leurs actes.
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« Législative partielle dans le Tarn-et-Garonne : Bruno Retailleau refuse de faire barrage à l’extrême droite » sur Le Monde ↩
-
« Alliances électorales du Front national » sur Wikipédia ↩
-
« Le RN fait son retour au bureau de l'Assemblée nationale avec deux vice-présidents » ↩
-
« C’est confirmé : Macron voulait gouverner avec le RN en lançant une dissolution » sur Contre Attaque ↩
-
«Laurent Wauquiez : “L’extrême gauche est le premier danger politique de notre pays” » sur L'Humanité (Bluesky) ↩
-
« Votes avec la droite et les Macronistes, pro-patronat, lobbies… StreetPress analyse le RN à l’Assemblée » sur StreetPress ↩
-
Billet Clarté du 26 août 2015, sur la question de la sortie de l’Euro et l’illusion de la contestation FN. ↩
-
« Pétition contre la loi Duplomb » sur Wikipédia ↩
-
« Argent libyen : la vérité sur la note Moussa Koussa » sur Mediapart ↩
-
« Vol UTA 772 » sur Wikipédia ↩
-
« Parvis Nicolas Sarkozy à Nice : “C’est un geste de reconnaissance”, affirme Christian Estrosi » ↩
-
une petite blague en passant : vous savez combien il faut de supporters de Trump pour changer une ampoule ? Zéro. Donald Trump dit que la lumière marche, ses supporters applaudissent dans le noir. ↩
-
« Grand débat national » sur Wikipédia ↩
-
« Cahier de doléances » sur Wikipédia ↩
-
« Convention citoyenne pour le climat » sur Wikipédia ↩
-
« “Un billet du malaise et de la confusion” : émoi à France Culture après une chronique comparant Charlie Kirk et Charlie Hebdo » ↩
-
« jouer avec le feu et se brûler », en gros. ↩
-
« Fascisme aux États-Unis : un présentateur de Fox News appelle à euthanasier les SDF » sur Mr. Propagande ↩
-
« Mass Shootings at Two Homeless Camps After Fox Host Called for Homeless to Be Killed » sur MSN (en) ↩
-
« Le suspect du meurtre de l’élue démocrate du Minnesota Melissa Hortman a été arrêté » ↩
-
« États-Unis : des personnes détenues disparaissent » sur Politis ↩
-
« Dordogne : Ce que l’on sait sur les colis piégés qui visaient plusieurs personnalités » sur 20 minutes ↩
-
« Le collégien qui a poignardé sa prof en classe connu pour avoir fait des tags nazis dans l'établissement » sur BFMTV (Bluesky) ↩
-
« En expansion, la menace terroriste d’extrême droite alarme les services de renseignement » sur _Mediapart ↩
-
« La tolérance envers les minorités s’améliore en France malgré les “discours de haine”, surtout chez les jeunes » sur Libération ↩
-
« The Growing Resistance to Mass Deportation » dans TIME (en) ↩
-
« Projet Périclès » sur Wikipédia ↩

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