Superflu, le livre
Les aventures de Superflu sont (enfin) disponibles en version imprimée !
(Et aussi en version numérique compilée PDF+CBZ, ce que je n’avais finalement jamais fait.)
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La longue histoire d’une BD couleur…
C’est peu de dire que l’histoire de Superflu aura été longue et semée d’embuches…
Tout commence le 25 mars 2010, lorsque j’imagine le superhéros inutile pour un très court strip sur le Geektionnerd :
Notez la référence au Tamiflu, le médicament contre la grippe A, à l’époque…
En avril 2012, je tente un nouveau style graphique plus abouti que mes gri(se)bouillages habituels avec Le Geektionnerd version Hache-Dé :
Bien que ce soit substantiellement plus long à réaliser, c’est un style que je trouve chouette, et je cherche alors une idée de BD à réaliser dans ce style, en parallèle de mes BD habituelles. Je me rappelle alors du petit strip sur Superflu, et le 18 juin 2012 est annoncé la saison 1 de Superflu :
La série aura tour à tour été publiée sur le Geektionnerd, puis sur son propre blog séparé, et enfin réintégré à Grise Bouille par la suite. Après plusieurs épisodes réalisés assez rapidement (les 21 premiers seront réalisés en moins de 2 ans), je perds la motivation et les épisodes sortent alors de plus en plus au compte-goutte. Ainsi, seulement 3 épisodes sortent en 2015, 3 en 2016, 2 en 2017, et aucun en 2018…
Au moment où je commence à faire le deuil de cette série, l’idée du jeu vidéo Superflu Riteurnz me vient, et je décide alors de me mettre un bon coup de pied au derche pour terminer la BD. Pour Noël 2019, je sors d’un coup 3 nouveaux épisodes, et je publie ensuite rapidement les 3 derniers pour conclure enfin la série le 25 mars 2020 avec l’épisode 42 (of course), près de 8 ans après le premier épisode.
L’idée d’en faire un livre papier m’a bien sûr tout de suite traversé l’esprit, mais j’ai été pas mal découragé par les coûts d’impression d’une BD en couleurs (hors de question de tirer ces aventures en noir et blanc, bien sûr). Finalement, je suis arrivé à un bon compromis et j’ai donc le plaisir de vous proposer enfin Superflu en version papier (ainsi qu’en fichiers numériques, d’ailleurs) !
Compromis qualité/prix
Imprimer de la BD couleur, c’est cher, et pour garder un prix raisonnable (en l’occurrence, 10 € TTC), j’ai décidé de partir sur un format assez inhabituel pour une BD de ce genre : un livre A5 (même taille que les Grise Bouille) avec couverture souple, au lieu du classique A4 avec couverture cartonnée. Pour info, un format de ce genre aurait donné une BD facilement deux fois plus chère (on aurait plutôt été autour de 25 €, sans compter les frais de port), ce qui me semblait assez exagéré pour une aventure de tout juste 45 pages.
D’après l’exemplaire que j’ai reçu, la qualité est au rendez-vous, avec un papier plus épais que les Grise Bouille et des couleurs très bien rendues. Quant à la petite taille, elle n’est pas gênante au sens où les dialogues ont la même taille de police que sur les Grise Bouille et se lisent donc très bien ! Et puis ça vous permettra de les ranger côte à côte dans votre bibliothèque sans aucun problème 🙂
Refonte graphique
Si la version papier a été longue à faire, c’est aussi à cause d’une refonte graphique qui m’a pris un certain temps (j’y ai passé à peu près tout le mois de novembre entre deux chapitres d’Une Auberge dans la tempête). En effet, j’avais originellement choisi une coloration par dégradés pour donner du volume aux personnages, décors, etc. Avec le recul, cette technique, bien que rapide à faire, n’était pas très satisfaisante. En faisant des essais avec des couleurs complètement unies et des ombres « nettes », je me suis rendu compte que cela rendait les dessins beaucoup plus jolis, plus dynamiques, bref… c’était beaucoup mieux.
Sauf que ces ombres, il faut bien les dessiner, et mine de rien, sur 42 épisodes, ça prend un petit bout de temps ! J’en ai aussi profité pour remplacer la police (Purisa tout en majuscule), que je trouvais finalement assez peu esthétique, par la même police que Grise Bouille (Domestic Manners), histoire d’uniformiser avec mes autres BD.
Je suis très content du rendu, et vous pouvez donc aussi retrouver ces versions actualisées en numérique (les articles sur le blog ont été conservés tel quel, en revanche, histoire d’en garder une trace).
Bonne lecture et à bientôt pour de nouvelles aventures !
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